L’avenir appartient aux lève-tôt !
La sonnerie du réveille-matin remplace le chant du coq à l’aube de la révolution industrielle, à la fin du 19e siècle. Les ouvriers l’emploient pour s’assurer d’être à l’heure pour leur quart à l’usine, alors que l’agriculteur se fie au rythme du soleil. Le premier appareil moderne est inventé par Antoine Redier, un concepteur de pièces d’horlogerie, en 1847. Dès les années 1860, il est fabriqué en série, confectionné en bois avec un cadran garni de chiffres romains, sans vitre protectrice.
Cela étant dit, d’autres systèmes mécaniques permettant de programmer une sonnerie existent déjà. Dès 250 av. J.-C., les Grecs anciens disposent d’une horloge à l’eau : l’accumulation de toute la quantité d’eau active un oiseau mécanique qui déclenche une alarme.
De nos jours, les réveille-matin sont extrêmement diversifiés. Ils permettent au dormeur de choisir parmi des sons variés, d’écouter de la musique ou la radio, de programmer toutes sortes de fonctionnalités. Certains modèles récents prennent la forme de simulateurs d’aube. C’est-à-dire que, en remplacement d’une sonnerie, ils sont dotés d’une lampe à intensité progressive qui calque l’effet du lever de soleil.
Sonneries du réveille-matin
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Évolution des sons au réveil du coq au « bip » de l’alarme en passant par le coucou et la sonnerie de réveil standard.
Auteur: Pierre Brouillette Hamelin