La Saint-Jean-Baptiste
Avant d'être décrétée Fête nationale des Québécois, la Saint-Jean-Baptiste est une fête païenne, puis une fête religieuse et enfin, une fête patriotique, du moins au Québec. Célébrée le 24 juin, la Saint-Jean-Baptiste est associée au solstice d'été, le plus long Jour de l’Année, habituellement le 21 ou le 22 juin. C’est aussi cette date qui officialise le début de l'été. Pour celui qui vit des produits de la terre et dont le rythme des travaux est lié à celui des saisons, la Saint-Jean permet quelques instants de répit et de divertissements avant le début des fenaisons et des moissons.
La Saint-Jean-Baptiste, fête politique
À partir du 19e siècle, l'esprit nationaliste des Canadiens français s'éveille : la Saint-Jean-Baptiste revêt un caractère politique. Le 26 février 1908, à la demande de la Société Saint-Jean-Baptiste, le pape Pie X proclame saint Jean-Baptiste patron des Canadiens français. En 1977, le premier ministre René Lévesque institutionnalise la Saint-Jean-Baptiste comme Fête nationale des Québécois.
L’année suivante, le gouvernement du Québec crée le Comité organisateur de la fête nationale pour entraîner toutes les régions de la province aux festivités de la Saint-Jean. Aujourd'hui, la Saint-Jean-Baptiste est reconnue comme fête nationale et particulièrement célébrée à Québec le soir du 23 juin par un grand spectacle sur les plaines d’Abraham.
En 1975, Gilles Vigneault chante Gens du pays et Ginette Reno interprète la chanson de Jean-Pierre Ferland Un peu plus haut, un peu plus loin. La fête atteint des sommets d'enthousiasme en 1976 avec un spectacle sur les plaines d’Abraham, mettant en scène les Vigneault, Léveillée, Deschamps, Charlebois et Ferland. Ce grand spectacle, présenté deux jours plus tard à Montréal, passe à la postérité sous le nom de « 1 fois 5 ».
Les activités de la Saint-Jean-Baptiste
En 1925, la législature de Québec déclare le 24 juin congé férié. De 1920 à 1960, la fête de la Saint-Jean-Baptiste ne subit pas de modifications majeures. Après un office religieux le matin, les fidèles marchent en procession dans les rues balisées de sapins et décorées de bannières et de drapeaux. Dans l'après-midi suivent des discours, pique-nique, jeux sur la pelouse et promenades sur l'eau. La fête est habituellement suivie de musique en plein air ou de concerts qui agrémentent la plus importante coutume caractérisant la Saint-Jean-Baptiste : le feu de joie.
Au tournant des années 1950, les fêtes de quartiers se multiplient à Montréal où des soirées de danse s’organisent autour de chansons traditionnelles. De nos jours, avec la décentralisation de la fête par la multiplication des fêtes de quartier familiales et multiethniques, la Saint-Jean-Baptiste s'est peu à peu dépolitisée, mais sont toujours à l’honneur, les divertissements, pique-nique, spectacles en plein air, feux d’artifices et feux de joie.
Le défilé de la Fête nationale 2009
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Narration vidéo du défilé de la fête nationale du Québec en 2009, animée par un homme et une femme.
Source : La Fête nationale du Québec. Réalisation : Luc Sirois, juin 2009
Claudine Prévost : Bin on a deux grands géants qui s’amènent maintenant, Marcel, le Géant Nicolas dit Noble Cœur, qui lui, honore les soldats du régiment Carignan-Salières, qui est le premier régiment arrivé ici pour défendre la Nouvelle-France.
Marcel Tessier : En 1665 bin sûr! Carignan-Salières est arrivé avec Tracy pour défendre la colonie qui semblait à ce moment-là, surtout à Trois-Rivières, tombée aux mains des Iroquois. Alors c’est un régiment vraiment. Y’a des grands personnages comme Sorel, Lanoraie, Chambly, des gens qui commandaient ce régiment-là qui sont demeurés ici.
Claudine Prévost : Qui sont devenus seigneurs?
Marcel Tessier : Qui sont devenus seigneurs!
Claudine Prévost : Et qui ont donné leur nom aujourd’hui à des municipalités.
Marcel Tessier : Exactement!
Claudine Prévost : Et Champlain aussi que vous voyez là, notre découvreur de la Nouvelle-France.
Marcel Tessier : Ah, Champlain 1608!
Claudine Prévost : On en a beaucoup, beaucoup parlé l’an dernier puisqu’on célébrait le 400e anniversaire de la présence francophone ici en Amérique du Nord.
Marcel Tessier : Grand navigateur, c’est lui qui a installé la première colonie viable en Amérique du Nord en Nouvelle-France.
Claudine Prévost : Ouais, le géant Champlain qui vous est présenté lors des Fêtes de la Nouvelle-France SAQ à Québec qui auront lieu cette année du 5 au 9 août prochain.
Marcel Tessier : Oui c’est important… [incompréhensible].
Claudine Prévost : Alors vous pourrez le voir là également.
Marcel Tessier : Samuel avec probablement les Récollets qui sont les premiers missionnaires arrivés ici en 1615. Les Jésuites en 1625, c’est Champlain qui les a fait venir.
Claudine Prévost : Et voyez, Marcel, maintenant le groupe de percussionnistes Zuruba!
Marcel Tessier : Oh là là!
Claudine Prévost : Ah qu’on aime ça, les percussions!
Marcel Tessier : Ah!
Claudine Prévost : Ça nous touche à la cage thoracique directement. Alors, c’est Zuruba que vous venez de voir et maintenant le géant Grand cru!
Marcel Tessier : C’est un nouveau géant ça.
Claudine Prévost : Oui, et présenté par la SAQ, Marcel, partenaire de la Fête nationale et des Fêtes de la Nouvelle-France.
Marcel Tessier : Oui.
Claudine Prévost : Qui accompagne les fêtes depuis longtemps.
Marcel Tessier : Ok.
Claudine Prévost : Alors bonjour grand géant le Grand cru!
Marcel Tessier : Bin oui mon Grand cru. Pour nous rappeler les différents produits hein?
Claudine Prévost : La présence des géants Champlain, Nicolas dit Noble Cœur et Grand cru sont une collaboration de la SAQ et des Fêtes de la Nouvelle-France de Québec, dont le défilé d’ouverture aura lieu le mercredi 5 août à 19 h, avec en vedette Champlain, Nicolas dit Noble Cœur et plusieurs autres dont les géants de la Fête nationale à Montréal qui visiteront Québec pour la deuxième année consécutive. Et vous voyez maintenant le Centre Communautaire et Culturel Chinois qui dénombre plus de 100 000 Chinois dans la grande région de Montréal. Et je sais que les gens de ma génération vont sursauter, Marcel, mais à une certaine époque, à l’époque de la Sainte-Enfance, on vous invitait à acheter votre p’tit Chinois!
Marcel Tessier : Bin oui, les p’tits enfants chinois qui faisaient pitié pis on voulait racheter leur âme, les p’tits Chinois, on payait pour ça! (rires)
Claudine Prévost : Vous regardez le défilé de la Fête nationale qui vous parvient de la rue Sherbrooke à Montréal. On vous revient dans quelques instants. À tout de suite.
Le défilé de la Fête nationale 2009 – Hydro-Québec – Télé-Vision